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Docteur Tranquille et Mr RIDE !!!!
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Il était une fois...
Tout a commencé fin 2001, je roulais alors en Scénic dCi et j’appréciais le concept, la hauteur d’assise, les multiples rangements, la taille du coffre et le moteur poussant des les bas régimes mais j’appréciais un peu moins l’odeur du gasoil, le bruit et les vibrations du moteur.
Faisant moins de 15.000 Kms par an, je me suis donc posé la question sur l’utilité de continuer ou non à rouler en Diesel.
Ayant eu pendant une semaine un Scénic 1.6 16V, j’avais pesté contre le fait de devoir pousser les rapports pour espérer doubler le moindre camion en montagne et j’en avais conclu que je resterais « Décéhiste » encore longtemps faute de monospace essence puissant sur le marché même chez la concurrence.
Il se trouve qu’en septembre 2002 au Mondial de l’automobile j’ai pu essayer le fameux Zafira OPC…
A l’arrêt :
Extérieur:
Le zafira « classique » a un look sympa mais ne fait pas retourner les têtes non plus sur son passage, on en apprécie que plus le travail réalisé par les ingénieurs d'OPC (OPEL Performance Center) pour transformer un break familial en quelque chose de joliment racé sans pour autant en faire trop dans le coté tuning.
Je suis d’ailleurs étonné du nombre de personne qui se retournent sur mon passage, plusieurs personnes m’ayant même posé des questions sur la voiture. (Cela ne m’étais jamais arrivé avec le scénic ;o) )
OK, le bleu Bermudes surprends un peu au début mais il existe aussi en gris métal ou en noir pour ceux qui veulent être un peu moins voyant, quant à ceux qui le trouveraient trop discret, il existe aussi en rouge.
Principales modifications extérieures spécifiques à l’OPC:
Boucliers avant et
arrière spécifiques, jantes de
Intérieur:
Notons pour le poste de conduite une belle sellerie RECARO, un tableau de bord spécifique avec des cadrans crème et un joli logo OPC derrière le compte tours et enfin un volant sport cuir bi-tons.
L’équipement comprend aussi en série un GPS avec écran couleur très pratique et surtout très bien fait (il adapte le parcours en fonction des bouchons sur le trajet), une climatisation malheureusement seulement manuelle sur les modèles 2002, l’ABS, l’anti-patinage et l’ESP pour ce qui est des aides électroniques et enfin les 6 airbags et autres prétentionneurs de ceinture à l'avant pour ce qui est de la sécurité passive.
La finition est très correcte même si c’est le noir qui règne dans l'habitacle. Un seul rossignol à noter : le cendrier qui n’aime pas les pavés.
Évidemment le système FLEX-7 qui permet de transporter occasionnellement jusqu’à 7 personnes grâce aux 2 strapontins cachés dans le plancher du coffre.
Moteur !!!
Bon, c’est bien tout ça
mais voyons voir ce que vaut ce fameux moteur
Démarrage...
Bon OK, le bruit c’est
bien mais quid des sensations ?
En fait le Zafira OPC peut être conduit de deux façons et c’est là tout le charme de cette voiture.
Docteur Tranquille :
En conduite "normale", on roule sur le couple et on ne monte pas trop dans les tours. Un peu comme dans un (très) bon Turbo Diesel quoi ;o) . C’est alors un sage monospace poussant sans broncher ses 1.465 Kgs dans un confort très appréciable pour un véhicule chaussé en 225/45R17. Le silence est agréable et rien ne laisse penser qu’il s’agit d’un monospace "de course".
Si on a besoin de puissance ou si tout simplement on veut se faire plaisir, Il suffit alors de garder le pied en position "ON" sur l’accélérateur, de bien tenir le volant (très agréable d'ailleurs) et on se retrouve alors collé au fond du siège de 2.000 tours à plus de 6.500 tours (le couple maxi est constant entre 2.000 et 5.400 tours), on joue alors avec le court levier de vitesse en alu pour monter le rapport suivant et ainsi de suite jusqu’à la 5ème vitesse.
Attention, il vaut mieux que la route soit dégagée car on risque d’être très vite surpris en lisant la vitesse. En effet on est à plus de 50 kms/H à fond de première, plus de 100 Kms/H à fond de seconde et à près de 150 Kms/H en troisième et je vous rappelle qu’il y a encore deux autres vitesses derrière !!!
Il faut préciser que la tenue de route est très saine pour le poids, sans doute est elle due entre autres à la généreuse monte pneumatique et au travail effectué sur le châssis par les ingénieurs. La direction est quant à elle très précise et très directive et enfin, le roulis n’est franchement pas prononcé pour cette hauteur et ce poids même si l’on attaque en courbe. Les freins surdimensionnés mordent puissamment les gros disques si besoin est, l’attaque étant d’ailleurs typée plus sport que confort; ça freine fort mais le nez ne plonge pas, beau travail sur l’ensemble. On ne s’est pas contenté de greffer un gros moteur turbo sur le véhicule, le reste aussi a été optimisé.
Attention quand même sur le mouillé où les Michelin Pilot Primacy sont alors un peu trop rapidement dépassés par les 200 Cv, l’anti-patinage voire l’ESP rentrant en action.
L'ESP qui, d’ailleurs, se déclenche assez tardivement et assez discrètement, cela autorise le pilote… euh pardon !!! ... le conducteur, à flirter avec les limites avant de le remettre gentiment dans le droit chemin.
C’est exactement la philosophie contraire du scénic qui lui, freine énergiquement toute velléité à vouloir, ne serait ce que s’approcher d’un peu trop près des limites d’adhérence du monospace Renault.
Conséquence évidente de cette joyeuse cavalerie, il n’y a pas de miracles: un appétit féroce en carburant, voir en points de permis, si l’on ne fait pas attention.
Pour les points de permis, la solution consiste à utiliser le régulateur de vitesse, très utile pour "cruiser"sur autoroute. Quant à la consommation, à part un pied léger, je n’ai encore rien trouvé d'autre.
On se rattrapera par
des ballades sur les petites routes de campagne où l’on appréciera l’excellent
et très précis GPS qui fait découvrir une autre façon de se balader. Il est à
noter qu'à l’approche de chaque carrefour important un Zoom s’affiche sur
l’écran couleur représentant le dessin du croisement, la voiture étant elle,
représentée par une petite flèche se déplaçant sur la carte, alors que d’autres
GPS se limitent à un simple « tournez à droite » et un vague logo à
l'écran.
C’est donc seulement en
se baladant hors des villes que l’on arrivera à descendre sous la barre des
Un défaut à noter sur le GPS :
Si on veut écouter un CD de musique, il faut d’abord calculer l’itinéraire puis retirer le CD-ROM de navigation (une seule entrée en façade) il faudra cependant le remettre si les conditions de circulations imposent une modification de l’itinéraire ou si l’on sort trop de la route définie (crochet par la station service en cours de parcours par exemple)
Conclusion :
Contrairement à ce que je disais dans l’essai du scénic, il n’est pas obligatoire d’avoir un monospace pour la famille et une sportive pour le W.E., l’OPC réussit là où on pensait le pari perdu d’avance, on ne peut que tirer notre chapeau aux 15 ingénieurs du service OPC.
Beau travail messieurs,
Vous avez réussi à faire une voiture
sportive qui peut en plus transporter toute la famille et les bagages sans pour
autant trop sacrifier le confort.
Les points positifs
:
- Équipement (ABS, ESP, GPS, Clim, airbags, etc…)
- Concept original
- Véhicule plaisir.
Les points négatifs:
- Consommation en ville
- Attention aux trottoirs (pare chocs et jantes)
Caractéristiques du
véhicule:
Véhicule personnel acheté d’occasion en mai 2003, option Cuir complet, alarme, etc...