Zafira II OPC (Next Generation)
Engin Théoriquement Raisonnable… ;o)
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Avant Propos :
Opel avait créé, en 2001, sans se douter du
succès qu’il allait rencontrer, un monospace hors normes. Le Zafira OPC.
Ce monospace de taille moyenne, concurrent des
Scénics et autre Picasso fut le seul 7 places, équipé d’un moteur Turbo Essence
de 192 CV (200 par la suite) conciliant d’un coté l’espace intérieur et la
modularité d’un monospace et de l’autre un moteur de GTI et un châssis à la
hauteur. >>> Voir l'essai du Zafira I OPC <<<
Au salon de Genève en mars 2005, OPEL avait présenté la nouvelle
génération de ce monospace, pour le moins décalé, reprenant la même idée
de base mais jouant maintenant dans une autre dimension.
Moins d’un an plus tard, j’ai craqué de nouveau
aux sirènes (pas de la police rassurez-vous) et me voici devant ce nouveau
véhicule qui fait figure d’ovni dans un PAF (Paysage Automobile Français)
remplis de véhicules diesel de toutes marques et de toutes tailles quasiment
tous gris clair voir gris foncé pour les plus téméraires…
Nous allons procéder à
l’embarquement, veuillez vous diriger vers la porte conducteur s’il vous plait:
Ayant eu un Zafira I OPC pendant 3 ans, je
pensais pouvoir passer de l’ancien modèle au nouveau sans difficultés, c’est
bien connu, une voiture c’est : 4 roues, un volant et cela ne permet
d’aller que d’un point A à un point B.
Erreur grave, « Capitaine
Kirk », il faut maintenant bûcher ses check-lists avant de monter à bord
de ce type d’engin et de pouvoir maîtriser les multiples commandes et autres
systèmes tactiles ou vocaux...
Certes, je l’ai un peu cherché, puisque
commandé neuf ce coup ci, j’ai pioché allègrement dans le catalogue des options
dont le GPS, le téléphone bluetooth, des bi xénons qui tournent tout seuls, un
système pour surveiller la pression des pneus, des radars qui font « bip
bip » quand on se gare, un système sans clef et une alarme pour couronner
le tout.
Je me suis donc retrouvé avec pas moins de 600
pages de modes d’emplois divers, rien que le guide de la voiture elle-même
faisant déjà 200 pages ! Heureusement qu’il ne faut pas passer un diplôme
de certification avant de pouvoir en prendre les commandes...
Dès la concession d’ailleurs, le jour même de
la livraison, je n’ai pas su comment démarrer la voiture. J’avais beau appuyer sur le bouton
« START » le moteur ne se lançait pas.
Tout penaud, j’ai du aller chercher le vendeur
pour qu’il m’explique qu’il fallait appuyer sur la pédale de l’embrayage ou de
celle du frein pour démarrer. Ça commençait bien.
Contact :
Première chose sympathique, en plus d’un
tableau de bord digne d’un airbus et des boutons qui entourent le conducteur de
tous cotés même jusqu’au plafond, les aiguilles du tableau de bord
s’illuminent et vont d’un coté à l’autre de l’afficheur à la mise du contact,
tel un avion ou tout autre appareil spatio-temporel sorti d’un film de
Spielberg.
Certes, ce n’est pas très utile mais c’est
sympathique à voir et ça fait plaisir au petit garçon qui sommeille encore en
moi.
Merci de rejoindre vos
places s’il vous plait:
Les nouveaux sièges Recaro retiennent beaucoup
mieux le corps que les précédents et la finition de l’ensemble de la voiture a
vraiment fait un bond en avant. On ne joue plus dans la même catégorie et c’est
agréable autant à la vue qu’au toucher.
Concernant les sièges toujours, l’assise n’est pas assez large pour mon (très grand) gabarit et une fois installé, je me sens un peu serré au niveau des cuisses mais au moins je suis bien maintenu. Autre défaut du sans doute à ma taille (Nobody’s perfect) même avec le siège réglé au plus bas et le volant au plus haut, je ne vois pas les indicateurs de clignotants au tableau de bord. Comme de plus ils ne sont pas bruyants et fonctionnent sur une double logique impulsionnelle, (attendez-moi Scotty, j’arrive tout de suite) Il m’arrive de temps en temps de rouler avec un clignotant toujours en action et d’autres fois, je ne suis pas sur que mon clignotant est toujours actif lorsque je tourne. Enfin mis à part ça, rien de bien grave.
Veuillez redresser votre
tablette et votre siège, nous allons nous diriger vers la zone de
décollage :
Avant de parler des performances de l’engin (et
aussi pour vous faire languir, je l’avoue… ) nous allons rouler un peu tranquillement sur le
taxiway ;o) .
La voiture ayant 14 Kms au compteur et mon
permis ses 12 points, je sors doucement du Parking du garage OPEL et je me
lance (toujours doucement) dans la jungle parisienne.
Comme le précédent Zafira OPC, le moteur est
silencieux et répond dès les bas régimes.
Le volant est très agréable à manœuvrer et les
commandes au volant sont nombreuses et bien pratiques une fois qu’on a intégré
leur fonctionnement.
La visibilité est très correcte, même s’il faut
un peu de temps pour s’habituer au long capot.
De toutes façons, les radars veillent, et vous
réveillent, lors des manœuvres.
Seul le gros montant du pare brise et surtout à
l’avant gauche gène pour la vision de ¾ avant.
D’un autre coté, on ne peut obtenir 5 étoiles
au crash tests Euro-Ncap sans quelques légers inconvénients.
Ici la tour de contrôle,
vous avez l’autorisation de décoller :
Je ne parle même pas du mode
« sport » où là c’est carrément l’hyperespace à chaque pression sur
l’accélérateur.
Si l’on souhaite rouler tranquillement il
faudra donc apprendre à bien doser l’accélération, le moteur ne demandant qu’à
s’exprimer et à lâcher ses 240 purs-sangs. De toutes façons, comme sur la
version précédente, ce moteur reprend très fort dès les bas régimes et on peut
rouler entre 2.000 et 3.000 tours sans aucun problème tout en ayant largement
assez de reprise.
Action ! :
Lorsque l’horizon se dégage, barrière de péage
par exemple, et que l’on souhaite se faire plaisir sur un 0-130 Kms/H (si, si
c’est encore légal en France) pensez à prévenir vos passagers, ils risquent
d’être surpris !!!
La voiture bondit à une vitesse impressionnante
et le train avant, qui patine certes un peu en 1ère vitesse, tire la voiture parfaitement dès le second
rapport enclenché. Une fois la troisième vitesse passée, pensez à jeter un œil
sur le compteur, les 130 Kms/h ne sont plus loin et il vaudra mieux lâcher la
pédale d’accélérateur.
Sinon gare aux petits hommes bleus …
Revenons en au raisonnable, Une fois arrivé à
l’allure de croisière soit seulement 130 Kms chez nous, activez le cruise-control
et laissez-vous porter.
Le silence de
fonctionnement est parfait et aucun bruit ne vient perturber votre voyage.
L’isolation phonique est en effet très travaillée et les Kilomètres passent
sans soucis.
Eclairez-moi donc ces astéroïdes
sur le bas coté M. Sulu s’il vous plait !!!
Si le voyage se fait de nuit, les phares xénons
éclairent parfaitement et suivent même la route puisqu’ils tournent jusqu’à 15°
lorsque l’on tourne le volant.
Une fois arrivé à destination, vous pouvez même
leur demander de rester allumés pendant 30 secondes le temps de vous diriger
vers votre maison.
Musique M. Tchekov !!!
Le son de la radio ou du CD de musique, qu’il
soit MP3 ou non, se diffuse agréablement via les 6 (ou 7) haut-parleurs, quant
au GPS, il… Pardon, Elle !!! est très bavarde mais très polie.
« S’il vous plait, serrez à droite »,
et je ne vous ai pas encore parlé des commandes vocales du téléphone, ce serait
trop long.
Justement, parlons un peu du GPS !!!
Le modèle NAV70 (ou DVD90) possède un
système GPS très perfectionné sensé adapter le parcours en fonction de trafic
routier. (Système TMC)
Cette option qui coûte en France quand même la
bagatelle de 1.600 € pour sa version CD et 2.000 € pour la version DVD ne gère
le TMC que sur certaines portions
d’autoroute et ne « reçoit » rien en dehors.
Il n’y a par exemple aucune couverture de la
région parisienne !!!
Celle ci est « légèrement »
embouteillée me semble t’il, non ?
Ces informations sont pourtant diffusées
gratuitement par des radios comme France inter, NRJ ou Latina.
Lorsque l’on questionne OPEL ou Navtech à ce
sujet, le plus grand flou est entretenu.
Il semble cependant bien que ce
« bug » soit bien de la faute d’OPEL France puisque le TMC fonctionne
correctement en Belgique ou en Allemagne.
Carton rouge donc pour OPEL France qui n’hésite
pas à mettre en avant cette fonctionnalité dans ses documents officiels. :o(
Châssis:
Bon, On l’a vu, ce moteur regorge d’énergie et
n’est pas avare en sensations mais qu’en est t’il lorsque la route n’est pas
une autoroute plate.
Et Bien le Zafira II OPC est toujours un
monospace de course. Certes il a pris du poids mais la puissance est passée à
240 chevaux, l’amortissement est devenu intelligent et les jantes sont
passées en 18 pouces ( 225/40R18) ajoutez à ça un mode Sport qui rends
l’engin plus nerveux et qui permet de limiter encore plus le roulis et vous
pouvez sauter d’un virage à l’autre sur les petites routes à des vitesses
impressionnantes en montant et en descendant les rapports de la boite 6.
Le comportement est certes sous vireur mais il
suffit de lever le pied du frein et de remettre les gazes pour jouer avec le
châssis. Le freinage est d’ailleurs très puissant même si je n’ai pas encore pu
tester son endurance sur circuit comme pour le précédent.
Petite précision, Vous aurez pris évidemment
soin de faire ça sur route fermée, inutile de le préciser.
A allure normale et sans activer le mode Sport,
le Zafira OPC est très confortable même si les suspensions sont dures et le roulis
n’est pas trop prononcé.
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Les points positifs
:
Les points négatifs:
Caractéristiques du
véhicule: